Prévenu par un pêcheur local samedi 16 septembre de la mortalité suspecte de poissons dans la rivière l’AAPPMA d’ETIVAL a prévenu les autorités compétentes une fois l’origine du pollueur trouvée « il s’agissait de la papeterie CLAIREFONTAINE ».
Cette pollution provenait d’un produit utilisé en fabrication et qui a fuit de sa cuve de stockage (vanne défectueuse) et c’est répandu dans le circuit de la station d’épuration qui fonctionnait, avant que l’origine de la fuite ne soit détectée le déversement c’est poursuivi pendant de nombreuses heures et comme c’est un produit toxique pour la faune piscicole son effet a été dévastateur sur plusieurs kilomètre de rivière. La fabrication a été arrêté par la suite sur plusieurs jours et tout rejet à la rivière le dimanche soir.
Les membres des AAPPMA ont surveillé la rivière durant plusieurs jours avec un fort sentiment de désolation et d’impuissance aux événements.
Dés samedi soir une fiche de rejets était envoyé par courriel à la DDT des VOSGES, fédération de pêche et Maire de RAON L’ETAPE avec quelques photos.
Dimanche après-midi un responsable de l’environnement de la papeterie prenait contact avec les AAPPMA, fédération de pêche et DREAL pour une réunion de concertation et d’information dès lundi matin sur l’origine de la pollution. Cette même journée les membres de la fédération ont été dirigé par les AAPPMA sur le terrain pour constater les dégâts sur le milieu et être en mesure de chiffrer le préjudice. L’après midi le personnel de la papeterie était sur la rivière pour retirer le maximum de poissons morts jusque mercredi.
Pour l’instant 3 communiqués de presse ont paru, ainsi qu’un reportage télévisé par VOSGES-TV le mardi soir.
Le maire de RAON L’ETAPE provoquait une réunion publique le samedi matin afin de libérer les tensions existantes sur cette pollution et apporter les explications nécessaires ou les différents parties (Papeterie, Maires, Pêche et DREAL) ont pu répondre aux questionnements de tout à chacun dans un débat très ouvert.
Durant les jours précédents cette pollution les contacts ont été régulier entre les élus locaux, représentants de la pêche et de l’établissement on ne peut pas en dire autant des services de l’état, à par la DREAL. Maintenant il faut réfléchir autrement pour redonner à cette rivière un milieu poissonneux même si certaines espèces ne seront pas disponibles auprès des pisciculteurs. Malheureusement il va falloir plusieurs années pour retrouver le rétablissement d’un écosystème d’antan, les AAPPMA réfléchissent à certaines solution mais sans des dérogations de l’administration ce ne sera pas possible (comme le transfert de poissons provenant du milieu naturel).
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Pour l’instant la pêche est autorisée mais il ne faut pas consommer le poisson, toute activité nautique est déconseillée durant 15 jours.